Quelles actions dois-je privilégier ?
Pour ce qui concerne Solvay, le rendement élevé de son action fait suite au ralentissement économique qui a induit une baisse du cours de son action et a donc gonflé son rendement dividendaire (comme pour Aperam). Pour autant, le montant de son dividende ne devrait pas être remis en question. Quels que soient les cycles économiques, le groupe a toujours démontré sa capacité à le rehausser. Cela a été le cas au moins au cours de ces 30 dernières années.
Umicore est un autre bel exemple. Grâce, notamment, à un dividende également en hausse constante (de 520% entre 2000 et aujourd’hui), l’action a réalisé un fabuleux parcours en bourse. Son return s’élève à 1.240% (cours + dividendes réinvestis dans les actions de la société) selon des données fournies par Bloomberg!
Le return de l'action Umicore
s'élève à 1.240%
Depuis qu’Ageas (ex-Fortis) a recommencé à rémunérer ses actionnaires en 2009, le montant de son dividende a grimpé de 175%. Une performance qui a permis à son action d’également engranger un joli return de 760%!
Comme beaucoup de sociétés du Bel 20 - dont KBC, Colruyt, Solvay, UCB, AvH et à nouveau AB InBev depuis sa décision de réduire de 50% son dividende l’an dernier -, Ageas ne distribue à ses actionnaires qu’à peine 50% de ses profits.
L’assureur thésaurise en vue de financer d’éventuels nouveaux projets d’investissements. Mais, il mène aussi, depuis quelques années, un programme de rachats de ses propres actions destinées à être annulées. Tout cela a pour conséquence de gonfler le cours de son action qui, malgré tout, offre encore un rendement appréciable de 4,6% de nos jours.
Autre valeur à ne pas devoir rougir de ses performances, Colruyt a, excepté en 2014 et en 2015, toujours relevé le montant de son dividende depuis 2000. Il a progressé de 809% ! Cela a aidé son action d’enregistrer un return de 520% sur cette période. Petit bémol, c’est entre 2000 et 2009 que l’action s’est le mieux comportée. L’explication tient au fait que la croissance de son dividende -inflation modérée oblige- a ralenti ces 10 dernières années.
On peut en dire autant de GBL qui depuis 2012 a mis l’accent sur l’investissement, plutôt que de gâter ses actionnaires.